Broutards Chute des achats de non vaccinés
Le climat commercial est très différent en fonction des régions et surtout du statut vaccinal des animaux. Les chutes importantes de neige dans le centre du pays ont sérieusement perturbé les échanges en empêchant le ramassage des animaux.
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Les marchés ont été faiblement approvisionnés et n’ont pas permis aux exportateurs qui travaillent sur l’Italie, l’Espagne, et l’Allemagne d’honorer leurs commandes d’animaux vaccinés. À Moulins-Engilbert, les mâles charolais U de 350 à 400 kg se maintiennent autour de 2,70 € euro/kg et les 400-450 kg sont à 2,65 €. Les plus légers sont également demandés, avec des 250-300 kg à 2,96 €.
En dehors de cette gamme d’animaux vaccinés, les transactions sont très dépressives. Les broutards non vaccinés qui ne trouvent pas preneurs sur la France pour l’engraissement ou la repousse subissent une dégradation des cours. Mais le plus marquant est la forte chute des achats des négociants pour dénoncer l’absence de réaction de l’État et des GDS sur la recrudescence de la FCO. Depuis la fin d’août, le nombre de cas positifs n’a cessé de progresser parmi les animaux destinés au marché espagnol. Replacer ces animaux sur le marché intérieur s’avère complexe.
Les volumes ont été fortement impactés sur certains marchés (250 broutards à Châteaubriant au lieu de 1 000). L’impact sur les prix est difficile à mesurer avec ces faibles apports et une semaine perturbée par la Toussaint.
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